L’exfoliation primaire
Cette opération consiste à diviser les blocs bruts en suivant le plan de fissilité de l’ardoise. L’épaisseur appropriée sera fonction de la scie utilisée et ne pourra en aucun cas être supérieure à un tiers du diamètre du disque. On utilisera pour cette opération un marteau pneumatique à embout plat. Une fois les blocs séparés, on transportera les blocs à l’aide d’une grue jusqu’à la table de sciage.
Le sciage
Une fois le bloc positionné sur la table de sciage, celui-ci sera découpé en cubes parallélépipèdes de différentes dimensions (ou repartons) en fonction du format de l’ardoise que l’on voudra obtenir postérieurement.
Ces repartons seront conservés dans des containers remplis d’eau en attendant l’étape suivante d’élaboration.
Le fendis
Cette opération de fendage manuel consiste à débiter de fines feuilles à partir des repartons et dont l’épaisseur reste à déterminer par le fendeur. Cette étape de l’élaboration requiert une grande habilité de la part de celui qui l’exécute. Une fois encore, le plan de fissilité doit être scrupuleusement respecté, de telle sorte à optimiser les qualités techniques et mécaniques du produit une fois posé sur le toit ; ainsi, l’écoulement des eaux pluviales sur la toiture sera meilleure.
La coupe ou rondissage
Cette étape permet de donner à la feuille d’ardoise sa dimension définitive. Le rondissage se fait soit sur des machines individuelles où le fendis est cisaillé entre une lame horizontale fixe et une contre-lame, soit sur des machines automatiques.
Le rondissage donne à l’ardoise un léger biseau, l’épaufrure, qui contribue à son esthétique.